Le terme « social » implique un lien entre deux humains et plus. Le comportement des uns envers les autres juge de la qualité de la relation qui s’installe entre eux. Mais cette interaction peut devenir complexe. Parfois, elle engendre des conflits capables d’inhiber la bonne évolution des concernés. Dans cet article, nous allons aborder la forme d’agression qui fait autant de victimes que les sévices physiques : les violences psychologiques.
Sujet a lire : Exploration urbaine à Grenoble : balade au cœur de la cité alpine !
Toute agressivité morale qui nuit au développement psychique de l’autre constitue une violence psychologique. L’abus a donc pour objectif de dénigrer l’individu jusqu’à ce qu’il perde son estime de soi, son libre arbitre et sa joie de vivre. En bref, l’auteur blesse sa victime pour que cette dernière soit persuadée que son prochain a raison et ses actes sont légitimes.
Très souvent, la violence psychologique se manifeste par des gestes et des paroles négatifs, sans pour autant léser sa proie physiquement. Par conséquent, elle est en cause de multiples atteintes psychiques comme la dépression, l’anxiété, la dépendance affective, la paranoïa et l’état de stress post-traumatique.
Sujet a lire : Les meilleures attractions et choses à faire à Grenoble
Bien que la plupart des victimes soient des femmes, les hommes sont également touchés par l’abus psychologique. Ce dernier peut concerner les différents aspects de la vie. Par exemple, dans le foyer conjugal, on rencontre souvent le dénigrement, l’isolement social et le chantage émotionnel. Cela peut aller jusqu’aux menaces et aux fausses accusations.
Dans l’établissement scolaire, il n’est pas rare de trouver des enfants victimes de harcèlement, d’humiliations et de propos discriminatoires de la part des autres élèves ou des responsables eux-mêmes. Si on se concentre sur le milieu familial, la violence psychologique s’illustre surtout par la maltraitance infantile induite par les parents (insultes, rabaissements, terreurs, etc.).
Dans le secteur professionnel, on peut l’apercevoir dans la compétition entre collègues et dans la relation entre chef et subordonnés. La violence psychologique se voit à travers les différentes formes de pressions motivées par la menace de licenciement. Et même, dans la rue, il y en a beaucoup qui font des attaques sur le physique qui mettent en doute la confiance en soi de la victime. Bref, on peut dire qu’aucun domaine n’est indemne de ce problème comportemental.
Pour fuir les violences psychologiques, il faut tout d’abord reconnaître et se rendre compte qu’on a été abusé moralement. En effet, les victimes ont tendance à normaliser les actions dégradantes malgré leur souffrance. Il est assez difficile de passer à la prise de conscience sans aucune aide extérieure, surtout quand il s’agit de sujets jeunes ou de mineurs. Les échanges et les témoignages sont motivés pour franchir cette étape.
Une fois convaincu que c’est vous qui êtes la victime, éloignez-vous de la personne qui a utilisé la violence morale à votre encontre. Comme les séquelles de ces agressions sont souvent d’une grande ampleur, il est recommandé de se faire accompagner par des professionnels en psychologie ou en psychothérapie.